Parlons de bulles! Niveau champagne, souvent, quand on aime mais que l’on est pas fins connaisseurs on se dirige toujours vers les marques connues. J’ai appris avec le temps que ce n’était pas forcément le meilleur choix ou tout du moins pas le seul. Il existe bien sûr de très bonnes bouteilles chez ces dernières mais c’est pas mal de marketing. Des maisons plus confidentielles donnent, elles aussi, naissance à des cuvées de qualité.
Je bois peu d’alcool mais j’aime beaucoup le champagne, je l’apprécie et sais reconnaître ce que j’aime et les différencier dans les grandes lignes. Afin de mettre des mots sur tout ça et en apprendre davantage, j’ai fait un premier cours « initiation à l’œnologie » , j’aimerais beaucoup retenter l’expérience mais aussi faire la route des vins&champagnes, vous avez déjà fait cette expérience?
Les bases du champagne
- Le champagne est produit dans une zone viticole bien définit géographiquement et régit par une loi (22 juillet 1927).
- Le raisin est obligatoirement récolté à la main et pressé dans des pressoirs bien spécifiques.
- Les cépages (types de raisins) autorisés en Champagne sont le chardonnay, le pinot noir et le meunier. En 2017, le chardonnay représentait 31% de la production, la même chose pour le meunier et 38% pour le pinot noir.
- Un champagne « blanc de blanc » est un champagne élaboré exclusivement à partir de chardonnay.
Sélection non exhaustive de bulles responsables
La maison Mouzon Leroux & Fils. Plutôt avant gardiste, le vignoble familial fait dans la viticulture raisonnée depuis 1997 et dans la biodynamie depuis 2008. Ma cuvée préférée: L’Angélique. C’est un chardonnay très pur et léger. On apprécie l’initiative, 1% du chiffre d’affaires des cuvées haut de gamme est reversé à une association dont les valeurs sont proches de celles de la maison (www.terre-humanisme.org ).
La maison Vouette&Sorbée. Elle aussi figure parmi les précurseurs en cultivant en biodynamie depuis 1998 (certification Demeter). Leurs vaches produisent le compost, les tisanes d’orties stimulent les vignes, brumisation de cuivre ou de silice pour les traiter, un cheval vient labourer les sols, réintroduction d’arbres fruitiers. Par ailleurs, la production est réduite. Tout est réuni pour un sol et des vignes en bonne santé. Mon préféré: le Fidèle, 100% pinot noir, bulles légères, fines.
La maison Emmanuel Brochet. Viticulture bio, petite production (5290 bouteilles en 2013, environ 7000 bouteilles en 2016). Cet homme fait tout seul et en parfait accord avec l’environnement. Il produit un breuvage pour les esthètes, un champagne monocru (le mont benoit premier cru). Mon préféré: le 1er cru, cuvée le Mont Benoit 2011, un champagne fin au nez fruité. Des bouteilles difficiles à trouver de par la micro-production, mais les efforts sont largement récompensés à l’ouverture de celles-ci.
La maison Drappier. C’est après dégustation, en m’y intéressant, que j’ai découvert qu’en plus de faire de l’excellent champagne, il s’agit de viticulture raisonnée. De plus, la marque est opposée à l’utilisation excessive de soufre elle pratique donc les doses les plus faibles de la profession. Mon énorme coup de cœur est leur blanc de blanc, un champagne d’exception, que l’on déguste lors de grandes occasions. Mais il est difficile à trouver, la maison étant exigeante, il n’est pas produit tous les ans, mais uniquement lorsque Drappier estime que le raisin présente toutes les qualités.
Vous pouvez retrouver la majorité de ces maisons chez l’enseigne Lavinia que j’aime beaucoup, avec de belles sélections, de petits vignerons notamment. L’Amoureux m’avait offert un cours d’initiation à l’œnologie chez eux à Paris, un excellent moment.
J’espère que ce nouvel article vous plait. Et vous, quel est votre champagne bio préféré?
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Je ne connais pas bien le champagne et à peine plus le vin. En fait, je dois même avouer que j’ai mis du temps à m’y mettre. Mais depuis peu, j’essaye de « goûter » vraiment ce que je bois en y réfléchissant (qu’est-ce que je bois et quels sont les goûts que j’arrive à identifier) et de retenir certains trucs (quels cépages et quels « goûts » me plaisent notamment), histoire de savoir un peu plus ce que j’aime et de consommer un peu moins « au hasard » …
Bref, je suis toujours loin de m’y connaître, mais j’essaye de progresser doucement. Et dans ce but, il est clair que prendre quelques cours d’œnologie ou d’assister à quelques dégustations, ça aide ! J’ai eu la chance d’être invitée par une amie à une dégustation en petit comité chez un bon vigneron bourguignon et c’était vraiment hyper intéressant ! Si tu hésites à essayer, je te conseille vivement de sauter le pas !